Le manioc est une plante que l’on retrouve dans les pays tropicaux. Essentiellement cultivé pour ses racines qui peuvent se consommer de multiples manières. Les tubercules de manioc mesurent entre 30 et 50 centimètres pour un diamètre de 5 à 10 centimètres. Leur poids peut varier de 2 à 5 kg.
Les tubercules et les feuilles du manioc sont consommés dans de nombreuses recettes africaines et haïtiennes. On les utilise également pour faire de la farine, des boissons alcoolisées et comme plante médicinale.
Le manioc est pauvre en lipides et riche en glucides, ce qui en fait un aliment de base peu coûteux dans de nombreux pays. De plus, il s’agit d’un aliment rentable et facile à exploiter. C’est une culture vivrière et de rente qui n’a pas besoin de beaucoup d’eau et s’adapte à tous les climats.
Il existe deux variétés de manioc :
Le manioc est à la base de la préparation de la cassave (galette de farine). Aliment très répandu en Haïti. Une fois récolté, il est lavé, râpé et pressé dans un récipient. On le fait sécher et on le tamise. Ensuite, la farine de manioc qui en résulte est répandue sur la platine chauffée afin d’obtenir la cassave.
La transformation traditionnelle du manioc en cassaves est un processus long et fatigant. Les paysans producteurs de manioc disposent de peu d’outils performants. Le manioc pelé avec une cuiller est râpé sur une tôle perforée avec un clou. Le pressage de la pâte obtenue dure une nuit. La pénibilité de ce travail en rebute plus d’un, surtout les jeunes.
De plus le manioc amer contient de l’acide cyanhydrique, un poison extrêmement toxique qui peut entraîner de graves problèmes de santé et même être mortel. Les techniques traditionnelles haïtiennes permettent d’éviter ces problèmes.
Pourquoi Codéart a-t-elle choisi de développer le secteur du manioc en Haïti ?
Le manioc est un aliment de base de plusieurs pays africains ainsi qu’en Haïti. Il s’agit d’une source alimentaire peu coûteuse et abondante sur leur territoire. Codéart espère donner aux populations du Sud les moyens de se nourrir elles-mêmes avec des cultures indigènes populaires. Avec plus de 30 ans d‘expérience dans le secteur de l’aide au développement, Codéart forme les populations locales à la transformation du manioc. L’objectif est d’autonomiser ses partenaires afin de rendre l’activité pérenne et viable face à la concurrence des importations massives de vivres.