Un engagement de plus de 30 ans

1986

Les origines

Roger Loozen, son diplôme d’ingénieur industriel de Gramme en poche, décide de partir à Haïti comme coopérant.  Il travaillera 2 ans au sein des Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP) et y rencontrera Jean Sprumont, un Belge installé en Haïti et gérant des Ateliers.

À son retour en Belgique, Roger Loozen, soutenu par le frère de Jean Sprumont et quelques sympathisants, décide de créer une association dans le but de répondre aux besoins croissants des AECP en machines-outils et en matières premières.

1988

Les premiers pas de CODEART

CODEART a été fondée en février 1988, pour répondre aux besoins des Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP). L’objectif était de créer un lien entre les AECP et un pays industrialisé afin d’approvisionner leur magasin en matières premières non disponibles localement, approvisionner en équipements leurs ateliers afin de faciliter l’installation d’artisans ruraux et rechercher des informations techniques sur les méthodes de production en vue de résoudre des problèmes concrets qui se posent pour produire du matériel de transformation agricole.

1998

Un soutien précieux de l’Abbaye de Scourmont

L’Abbaye de Scourmont soutient le lancement de CODEART. Le fonctionnement de CODEART a été assuré en majeure partie par les frais administratifs prévus sur les projets et de l’aide de l’Abbaye de Scourmont. Le démarrage des activités de CODEART a été assuré par un appui financier de l’Abbaye de Scourmont à Forges (Belgique), communauté de moines trappistes qui connaissent l’action des AECP à Haïti.

1998

Consortium DTS

Dans le courant de cette même année, CODEART démarre un consortium avec ADG (Aide Développement Gembloux), ACDST (Agence de Coopération au Développement par les Sciences et les techniques) et FCD (Solidarité Socialiste – Fonds pour la Coopération au Développement).

2002

Ouverture à d'autres partenaires

En 2002, CODEART ouvre ses activités à un nouveau partenaire, le GAB (Groupement des Artisans de Butembo) dans le Nord Kivu en RDC et lance des travaux de recherche technique dans le Nord.

Un nouveau consortium CHAKA démarre alors avec ADG (Aide Développement Gembloux) et ISF (Ingénieurs Sans Frontières). Avec un réseau d’ingénieurs, de techniciens et d’agronomes, CODEART intervient alors dans les secteurs de la production de machines agricoles, d’outils aratoires et de production d’énergie.

2004

CODEART obtient le statut d’ONG

Depuis 2004, CODEART est reconnue officiellement comme Organisation Non Gouvernementale (ONG). La même année, CODEART crée avec les associations ADG (Aide au Développement Gembloux) et ISF (Ingénieurs sans Frontières) le groupement CHAKA (qui signifie « pont » en quecha). CHAKA s’est fixé comme objectif d’améliorer les conditions de vie des populations fragilisées et des Organisations Locales de Développement (ODLs) qui les accompagnent, de manière durable et dans le respect de leur dignité. Chaka met au service de ces acteurs ses compétences techniques de haut niveau et son savoir-faire.

2009

CODEART se spécialise

En 2009, CODEART externalise l’activité d’exportation des conteneurs pour l’équipement de ses partenaires.  C’est ainsi que naît Logistique Sans Frontières portant actuellement le nom de T4D asbl

2012

RFI - Radio France International

En 2012, RFI fait appel aux compétences de CODEART pour équiper 13 radios communautaires de brousse avec un groupe électrogène tournant à l’huile de palme qui permet aux radios locales de revivre et aux communautés de sortir de l’isolement.

2016

Retrait du statut ONG

En 2016 survient l’époque sombre de CODEART : un audit ordonnancé par le Ministère de la Coopération provoque le retrait du statut d’ONG.  CODEART se voit amputé d’une grosse partie de ses subsides et doit donc prendre la douloureuse décision de se séparer de quelques membres du personnel.  Roger Loozen et les administrateurs choisissent de se battre et ne lâchent rien pendant 3 longues années de combat : plusieurs recours au Conseil d’Etat finissent par nous donner raison !

2019

CODEART recouvre son statut d’ONG

CODEART recouvre son statut d’ONG mais doit encore patienter de longs mois pour que le nouveau programme introduit soit accepté.

Malgré cette période difficile, CODEART continue quelques projets grâce au précieux soutien financier et de communication de Ouest France Solidarité, de Misereor, de Soley Levé, de l’asbl TAQUISWA, de SAFRAN Aéro Booster, de Plastiqual, de Profondeville Monde, d’ENERSOL, de la banque FINTRO, de l’asbl SPHERE.

Notre Vision

Fournir une aide humanitaire efficace et durable

Rien ne sert de fournir aux gens des machines qu’ils ne peuvent maîtriser. Un outil ne sera efficace que si l’artisan, l’agriculteur ou tout autre utilisateur comprend sa machine, son fonctionnement, son efficacité, les perspectives qu’elle lui offrira à court et long terme. Il faut donc être attentif à l’accompagnement non pas d’une machine ponctuelle, sinon à la place de cette machine dans une filière de transformation d’un produit.

Cela implique de notre part un diagnostic participatif avec les gens, une réflexion sur les goulots d’étranglement, la conception de prototypes, les essais et mises au point, la livraison de prototypes. Le processus culmine avec la production locale des machines jugées pertinentes.

Avec une expérience de plus de 30 ans dans le secteur de l’aide au développement, CODEART est l’une des rares ONG en Belgique, voire en Europe, à offrir dans la durée un service technique centré sur la satisfaction des besoins de base locaux avec des produits locaux.

Le témoignage de Codéart

Codéart complète son appui technique par l’offre de toute information susceptible d’aider les partenaires dans la maîtrise de technologies nécessaires au développement du pays. Les productions, plans et savoir faire développés sont mis à la disposition de l’ensemble des acteurs du secteur du développement tant au Nord qu’au Sud.

Nous soutenir ›

Produire des aliments de base pour la population locale

Générer des emplois et du revenu

Vendre le produit transformé, le sirop, le pain ou l’huile, peut augmenter le revenu de l’ordre de 300 à 500% par rapport au revenu qui peut être tiré de la vente des produits de base. C’est pourquoi, Codéart souhaite améliorer la productivité des machines et la qualité des produits vendus.

Nos actions ›