Huile de palme

L’huile de palme est une huile végétale issue du palmier à huile, un arbre originaire d’Afrique tropicale. Les fruits de cet arbre, de couleur jaune et orangée et de la taille d’une grosse noix, sont récoltés par grappes avant d’être séparés puis ouverts. Ils abritent un noyau blanc. Chacun de ces fruits contient environ 30 à 35% d’huile. Elle est extraite par pression à chaud. Une différence existe entre l’huile de palme et l’huile de palmiste. La première est issue du fruit, la seconde du noyau.

Son principal atout réside dans sa rentabilité : un palmier à huile produit environ 40 kg d’huile par an, pour une durée de vie de trente ans. La production demande ainsi moins de surface que d’autres huiles, telle que celle issue du soja. Du fait de son rendement, son prix est également inférieur à celui d’autres huiles végétales. Autre avantage : l’huile de palme résiste bien à la cuisson et est solide à température ambiante.

Dans certains pays d’Afrique, l’huile de palme est consommée brute et représente la principale source de corps gras dans le régime alimentaire. Ce n’est pas le cas dans la plupart des autres pays où c’est l’huile de palme transformée qui est utilisée et ce, dans des produits préparés.

 

Rappelons que Codéart ne favorise cette production que dans les pays où les palmiers poussent naturellement.

 

L’opération de pressage s’effectue en écrasant les fruits préalablement chauffés dans de l’eau chaude. Les fruits écrasés donnent un ensemble de matières organiques (pulpe), d’amandes palmistes et d’huile de palme brute. L’ensemble est clarifié pour ne garder que la partie liquide. Cette dernière est chauffée dans un récipient approprié pour faire évaporer l’eau et n’obtenir que l’huile. Pour l’obtention de l’huile palmiste, il est nécessaire de séparer les noyaux des autres déchets puis de concasser la coque pour ne garder que l’amande palmiste. Sans un matériel approprié pour cette opération les noyaux et leur contenu sont souvent utilisés pour d’autres fonctions : par exemple pour stabiliser routes et chemins ou comme combustible. La pulpe provenant du pressage des drupes servira très souvent de nourriture au bétail.

Notre assistance est centrée principalement sur la technologie et les techniques de production.  Suivant l’état des lieux et les demandes, nous intervenons aussi dans les domaines de la gestion, de l’organisation du travail et de la gestion financière. Nos technologies alternatives doivent permettre aux artisans de s’approprier un maximum des richesses produites par leur travail sur leur terre.  Pour que celles-ci leur reviennent au maximum, les machines et les outils de production sont réfléchis pour pouvoir être construits dans les pays d’exploitation. Pour donner un maximum d’autonomie aux autochtones, l’expérience nous a montré qu’il fallait au maximum renforcer l’aspect formation dans toutes nos démarches.